L’Hameçonnage

L’HAMEÇONNAGE

L’hameçonnage (phishing en anglais) est une technique frauduleuse destinée
à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles
(comptes d’accès, mots de passe…) et/ou bancaires en se faisant passer
pour un tiers de confiance. Il peut s’agir d’un faux message, SMS ou appel
téléphonique de banques, de réseaux sociaux, d’opérateurs de téléphonie,
de fournisseurs d’énergie, de sites de commerce en ligne, d’administrations, etc.

BUT RECHERCHÉ

VOLER DES
INFORMATIONS
PERSONNELLES

OU
PROFESSIONNELLES

(comptes, mots de passe,
données bancaires…)
pour en faire un usage
frauduleux

SI VOUS ÊTES VICTIME

Si vous avez malencontreusement communiqué
des éléments sur vos moyens de paiement ou
si vous avez constaté des débits frauduleux
sur votre compte, FAITES OPPOSITION
IMMÉDIATEMENT auprès de votre organisme
bancaire ou financier et déposez plainte au
commissariat de police ou à la gendarmerie la
plus proche.

Si vous avez constaté que des éléments personnels
servent à usurper votre identité, DÉPOSEZ
PLAINTE au commissariat de police ou à la
gendarmerie la plus proche.

Si vous êtes victime d’une usurpation de votre
adresse de messagerie ou de tout autre compte,
CHANGEZ IMMÉDIATEMENT VOS MOTS
DE PASSE.

Si vous avez reçu un message douteux sans y
répondre, le SIGNALER À SIGNAL SPAM
(Signal-spam.fr).

Vous pouvez SIGNALER UNE ADRESSE DE
SITE D’HAMEÇONNAGE À PHISHING
INITIATIVE (Phishing-initiative.fr) qui en fera
fermer l’accès.

Pour être conseillé en cas d’hameçonnage :
INFO ESCROQUERIES 0 805 805 817
(numéro gratuit).
Ne communiquez jamais d’informations
sensibles par messagerie ou téléphone :
aucune administration ou société commerciale
sérieuse ne vous demandera vos données bancaires
ou vos mots de passe par message électronique
ou par téléphone.
Avant de cliquer sur un lien douteux,
positionnez le curseur de votre souris
sur ce lien (sans cliquer) ce qui affichera alors
l’adresse vers laquelle il pointe réellement afin d’en
vérifier la vraisemblance, ou allez directement sur
le site de l’organisme en question par un lien favori
que vous aurez vous-même créé.
Vérifiez l’adresse du site qui s’affiche
dans votre navigateur. Si cela ne correspond
pas exactement au site concerné, c’est très
certainement un site frauduleux. Parfois, un seul
caractère peut changer dans l’adresse du site pour
vous tromper. Au moindre doute, ne fournissez
aucune information et fermez immédiatement la
page correspondante.
En cas de doute, contactez si possible
directement l’organisme concerné pour
confirmer le message ou l’appel que vous avez reçu.
Utilisez des mots de passes différents et complexes
pour chaque site et application que
vous utilisez, afin d’éviter que le vol d’un de vos
mots de passe ne compromette tous vos comptes
personnels. Vous pouvez également utiliser des
coffres forts numériques de type KeePass pour
stocker de manière sécurisée vos différents mots
de passe.
Si le site le permet, vérifiez les date et heure
de dernière connexion à votre compte afin
de repérer si des accès illégitimes ont été réalisés.
Si le site vous le permet, activez la double
authentification pour sécuriser vos accès.
MESURES PRÉVENTIVES123456123456

LES INFRACTIONS
En fonction du cas d’espèce, les infractions suivantes peuvent être retenues :
• Escroquerie (article 313-1 du code pénal

) : l’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse
qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manoeuvres frauduleuses, de tromper une personne physique
ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un
bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. Délit passible d’une peine
d’emprisonnement de cinq ans et de 375 000 euros d’amende.

•Collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite (article 226-18 du
code pénal) : une telle collecte constitue un délit passible d’une peine d’emprisonnement de cinq ans et de 300 000 euros
d’amende.

•Accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données (article 323-1 du code pénal) : le fait
d’accéder ou de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données est
passible de deux ans d’emprisonnement et de 60 000 euros d’amende. Lorsqu’il en est résulté soit la suppression ou la
modification de données contenues dans le système, soit une altération du fonctionnement de ce système, la peine est de
trois ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende.

•Contrefaçon et usage frauduleux de moyen de paiement (articles L163-3 et L163-4 du code monétaire et
financier) : délit passible d’une peine d’emprisonnement de sept ans et de 750 000 euros d’amende.

• Usurpation d’identité (article 226-4-1 du code pénal) : le fait d’usurper l’identité d’un tiers ou de faire usage d’une
ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de
porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est passible d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros
d’amende.

•Contrefaçon des marques (logos, signes, emblèmes…) utilisées lors de l’hameçonnage, prévu par les articles
L.713-2 et L.713-3 du Code de la propriété intellectuelle. Délit passible d’une peine d’emprisonnement de trois ans
et de 300 000 euros d’amende.

RETROUVEZ TOUTES LES PUBLICATIONS SUR :

www.cybermalveillance.gouv.fr

(d’après le kit de sensibilisation Cybermalveillance.gouv.fr)

Fiche Réflexe à télécharger: Fiche_Réflexe_Hameçonnage